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Oies cendrées : le plaidoyer des chasseurs

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Oies cendrées : le plaidoyer des chasseurs Empty Oies cendrées : le plaidoyer des chasseurs

Message  fredfaz33 Sam 19 Jan - 10:04

Oies cendrées : le plaidoyer des chasseurs




chasse L'autorisation de
chasser l'oie cendrée jusqu'au 10 février a été annulée. Pourtant, selon
Henri Sabarot, l'argument scientifique plaide pour un assouplissement
des dates






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La chasse à la tonne : une tradition importante en Médoc. (photo J. L.)



en 2012, les chasseurs avaient obtenu la signature d'un arrêté
autorisant la chasse aux oies cendrées jusqu'au 10 février.
L'autorisation validait « un prélèvement aux fins d'études scientifiques
sur l'origine et les déplacements migratoires ». Pour cette année, ce
ne sera plus cas. Le 7 novembre dernier, le Conseil d'État en a décidé
autrement. La décision fixe au 31 janvier la date de fermeture.
L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) avait
déposé un recours contre le texte. Le Conseil d'État lui a donc donné
raison. Il a estimé que l'arrêté était litigieux.
Dans les tonnes
du Médoc, c'est l'incompréhension. Le Groupement des associations de
sauvaginiers de la Gironde (Gassaugi) vient d'écrire à la ministre de
l'Écologie Delphine Batho pour tenter d'influer à nouveau sur le dossier
et obtenir ce qui avait été acquis pour les chasseurs par le
gouvernement Fillon.



« Après notre entrevue avec Philippe Plisson, le nouveau président du
groupe chasse à l'Assemblée nationale, il semblerait que la ministre
Delphine Batho ne veuille pas signer d'arrêté de fermeture au 10 février
pour les oies, de peur qu'il soit attaqué au Conseil d'État par les
associations environnementales. Il doit à nouveau rencontrer la ministre
et m'informer des prises de décisions définitives », précise encore
Jean-Francis Séguy, le président de Gassaugi.
Dans un communiqué,
le groupe Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT), s'en prend plus
directement aux députés Philippe Plisson et Pascale Got. Selon CPNT, les
deux parlementaires ne tiendraient leurs promesses de défense de la
chasse. Dans un dossier qui se politise, Henri Sabarot, président de la
Fédération de chasse de la Gironde et président de l'Office national de
la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), y va de son plaidoyer.
Le changement climatique Henri
Sabarot se dit « solidaire » des chasseurs de gibier d'eau. Selon lui,
ce qui a été « visé » dans l'arrêté qui autorisait la chasse aux oies
cendrées au 10 février, « c'est ce principe que l'on ne chasse pas des
migrateurs qui remontent vers leur zone de nidification ». Cependant, le
président oppose l'argument scientifique à la directive européenne
Oiseaux, qui cadre les dates de chasse.
Le réchauffement
climatique aurait changé la donne. Les oies cendrées resteraient moins
longtemps dans le sud de l'Espagne, où elles passent une partie de
l'hiver. Le manque de nourriture provoquerait aussi un retour anticipé
vers le nord-ouest de l'Europe, où elles se reproduisent. Dans ce sens,
Henri Sabarot considère qu'il y a bien une nuance à faire entre la
période de migration réelle et ce que l'on peut considérer comment étant
des « déplacements hivernaux ».
Les migrations ne sont plus «
hiératiques », assure le président. Le « rite ancestral » de ces oiseaux
a changé. C'est tout l'objet d'une étude engagée par l'ONCFS, qui
délivrera d'ailleurs l'ensemble de ses conclusions l'année prochaine.
Alors que la population de ces migrateurs « est très dynamique », plaide
encore le président Sabarot, une chasse jusqu'au 10 février ne mettrait
pas en péril l'espèce. C'est cet argument scientifique qui avait déjà
motivé l'arrêté pris par le gouvernement Fillon.
Toute la
question est de savoir si le nouveau gouvernement prendra le « risque »
de signer un arrêté qui a toutes les chances d'être attaqué par les
associations de défense des animaux. Dans les tonnes du Médoc, les
chasseurs sont à l'affût de la décision qui sera prise.


fredfaz33
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